Un homme de 23 ans a été interpellé lundi en région parisienne, soupçonné d’avoir réalisé quelque 2.000 tags et dégradations sur des rames de la SNCF. Le 24 avril, la compagnie avait déposé plainte pour des tags, graffitis et gravures sur ses rames et ses infrastructures, réalisés entre le 18 mai 2011 et le 13 avril 2012.
Les enquêteurs de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) ont établi que la signature de ces tags, OREAK, était rattachée à ASC, une «crew» (bande, dans le jargon des tagueurs) «responsable de nombreuses dégradations antérieures». Leurs investigations, notamment sur internet, les ont menés à un suspect, âgé de 23 ans. Le jeune homme, interpellé lundi chez lui à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne), avait déjà été identifié pour des tags dans le métro en 2007. Il devait être déféré lundi soir devant la justice.
Chez lui, les enquêteurs ont saisi plus de 80 bombes de peinture, le matériel nécessaire au gravage des vitres des rames, dont du papier de verre, et une clef USB où figuraient les photos de tags. Le jeune homme a reconnu les faits.
La SNCF a chiffré le préjudice à environ 562 000 euros, ce qui est «important» dans une telle affaire, selon une source policière, tout comme l’est le nombre de tags reprochés. La SDRPT dispose d’une cellule spécialisée dans la traque des tags et de leurs auteurs.
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