le 22 juin 2012
Deux hommes ont été blessés vendredi matin à l’arme de chasse lors d’un vol à main armée au domicile de particuliers à Raismes, près de Valenciennes dans le Nord, avant de prendre la fuite en Belgique, où ils ont été arrêtés, a-t-on appris de source policière.
Selon les premiers éléments de l’enquête, aux alentours de 05H00, trois individus armés ont fracturé la porte d’entrée d’un domicile de particuliers à Raismes pour y voler un coffre-fort contenant des armes de chasse et de l’argent. De nombreuses douilles provenant de tirs en rafale sur la maison, “peut-être d’une Kalachnikov”, ont été trouvées sur place, a précisé la source policière.
L’homme habitant cette maison a été battu à coups de crosse au visage et a répliqué avec une arme de chasse, blessant deux des trois malfaiteurs, a-t-on indiqué de même source.
Deux des malfaiteurs se trouvent actuellement sur le territoire belge, a expliqué la source policière. La brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Lille est chargée de l’enquête.
Source : Europe1.fr
Fusillade entre des braqueurs et un couple de quadragénaires à Raismes ce vendredi matin: un blessé grave
Plusieurs individus lourdement armés ont braqué avec une violence inouïe des habitants de la rue du Long Pré, chez eux à Raismes, ce vendredi vers cinq heures du matin. Le braquage s’est terminé en fusillade. L’un des malfaiteurs serait entre la vie et la mort.
Stupeur ce vendredi 22 juin dans la rue du Long Pré, à Raismes. Vers 5h du matin, les riverains de ce quartier d’ordinaire paisible ont été réveillés par une fusillade comme on n’en voit qu’au cinéma.
Une véritable scène de guerre qui a mis aux prises un couple de quadragénaires avec une bande de malfaiteurs venus les braquer au petit matin dans leur maison, avec une violence hallucinante.
Corinne, sous le choc, a encore bien du mal à croire ce qui vient de lui arriver. Cette nuit, elle et son mari dormaient tranquillement. «Il était à peu près 4h30 du matin, j’ai entendu des dérapages devant la maison, j’ai pensé que c’étaient des jeunes qui rentraient de boîte de nuit et puis des gens ont frappé à la porte en criant: “c’est la police!” J’ai ensuite entendu des coups de feu», raconte-t-elle. Les malfrats viennent en fait de faire sauter les gonds de ladite porte en tirant dessus.
« L’un deux m’a mis un revolver sur la tempe, puis ils sont allés chercher mon mari à l’étage, ils l’ont fait tomber dans les escaliers et lui ont mis des coups de crosse, ils criaient “l’argent, où est l’argent ?!” »
« Je suis descendue, j’ai vu que ma porte était à terre, ils étaient trois dans mon couloir, ils portaient des cagoules et des brassards comme ceux de la police et étaient habillés comme les hommes du GIPN, mais ils portaient des baskets et non des Rangers comme les vrais policiers, je me suis rendue compte tout de suite que c’étaient des braqueurs», raconte la quadragénaire, en pleurs.
Elle poursuit: «L’un deux m’a mis un revolver sur la tempe, puis ils sont allés chercher mon mari à l’étage, ils l’ont fait tomber dans les escaliers et lui ont mis des coups de crosse, ils criaient “l’argent, où est l’argent?!” »
Le mari de Corinne, cruellement battu, les dirige alors vers le coffre-fort de la maison qui renferme selon cette dame, non pas de l’argent comme ils l’espèrent, mais des fusils de chasse, la passion de ce Raismois.
Les malfaiteurs emportent tout de même ces armes, « quatre ou cinq », puis sortent de la maison pour remonter à bord de la Renault Clio qu’ils avaient garée dans l’allée, mais aussi de l’Audi A4 stationnée dans la rue, où les attendent d’autres hommes.
57 impacts de balles, pour la plupart de Kalachnikovs
C’est à ce moment là que la fusillade a éclaté. L’habitant des lieux, armé de son fusil de chasse, monte à l’étage, tire et touche au moins un des cambrioleurs qui, dans leur fuite, étaient en train d’arroser la maison à grands coups de mitraillettes.
L’habitation, une maison en briques rouges hautes de deux étages, en porte encore les stigmates. 57 impacts de balles, qui proviennent vraisemblablement de Kalachnikovs, ont été relevés dans la matinée par les services techniques de la police sur la façade et à l’intérieur de la maison. La scène aurait au total duré un quart d’heure. «Un quart d’heure d’enfer», selon Corinne.
Ces individus étaient au moins une demi-douzaine. Après avoir récupéré le corps d’un de leurs comparses, touché et à terre dans l’allée de la maison, ils ont pris la fuite à bord de leurs voitures pour le déposer dans un hôpital belge avant de s’enfuir. Il serait entre la vie et la mort. Un autre individu aurait également été touché. Le propriétaire de la maison, plus légèrement touché, a lui été entendu au commissariat de Valenciennes ce matin.
Le procureur de la République a saisi la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Lille, qui mène désormais l’enquête pour tenter de retrouver le reste de la bande, qui serait originaire de l’arrondissement.
Source : lobservateurduvalenciennois.fr
(merci @ “DAN92” du Forum Police & Réalités)