Les vingt premiers radars mobiles embarqués dans des voitures banalisées seront tous pleinement opérationnels d’ici à fin avril, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

La Sécurité routière avait annoncé leur mise en service à partir du 15 mars. S’ils ont été homologués le 18 février 2013, la vérification de leur fonctionnement a toutefois pris du retard, la sécurité routière invoquant vendredi notamment les intempéries. Leur entrée en action se fera donc progressivement.

Les radars de Paris et des Bouches-du-Rhône déjà livrés

Selon une source proche du dossier, le radar mobile de nouvelle génération (RMNG) alloué à la préfecture de police de Paris est par exemple opérationnel. Les deux radars prévus dans les Bouches-du-Rhône ont également été livrés, indique la préfecture.

Les gendarmes de la Somme testent actuellement leur véhicule équipé qui sera présenté au public avant toute verbalisation.
En revanche, le radar promis aux CRS du peloton autoroutier de Moulins-lès-Metz, qui gèrent l’A31, « n’a pas encore été mis à disposition », selon la préfecture qui assure qu’aucune date n’avait été avancée. Dans le Rhône, l’appareil prévu n’est pas attendu avant avril. Même délai avancé dans le Nord.

En Ille-et-Vilaine, « la gendarmerie doit le recevoir », peut-être la semaine prochaine, indique la préfecture.

Répartis entre police et gendarmerie

Mais, prévient la sécurité routière sans donner de localisation exacte, le dispositif « est opérant sur les routes de notre territoire et permet le contrôle des usagers et la verbalisation des contrevenants ».

Police et gendarmerie se partagent pour moitié les vingt premiers radars mobiles de nouvelle génération : Somme, Oise, Loiret, Ille-et-Vilaine (2) Bouches-du-Rhône (2), Haute-Garonne, Rhône, Nord, Moselle, Loire-Atlantique, Gironde, Calvados, Pyrénées-orientales, Vaucluse, Loir-et-Cher, Alpes-maritimes, Essonne et Paris et sa petite couronne.

La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès et depuis 2003, les radars automatiques (2.173 au 1er février) ont contribué à une baisse des vitesses de moyenne de plus de 10 km/h.
La marge technique d’erreur de ces radars nouvelle génération étant plus importante, seuls les grands excès de vitesse seront détectés.

L’installation et la mise en service des 35 radars nouvelle génération prévus pour 2013 représente un coût de 2,5 millions d’euros.

SOURCE : BFMTV