Gardien de paix en 1995 j’ai été grièvement blessé a Thonon les bains par deux balles de kalachnikov.

Un collègue a été tué et un autre blessé. Je vous assure que le traumatisme est violent. Les conséquences sont terribles il faut ensuite justifier de ses blessures pour obtenir le minimum de droit. C’est un deuxième combat.

Mon épouse en est tombée gravement malade depuis elle est atteinte de dépression grave avec plusieurs hospitalisation. Tout cela nous l’affrontons encore aujourd’hui seule. L’administration et les syndicats sont aux abonnés absents.

Alors chers collègues ne lâchez rien. Je vous soutiens quoi qu’il arrive. Vous êtes courageux.

Toute ma compassion aux blessés physiques et psychologiques les meilleurs jours sont devant vous avec ceux qui vous aiment .

Michel Loiseau brigadier honoraire chevalier de l’Ordre National du Mérite.