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Ce jour, peu après 17 heures, notre collègue appelle le 17 pour prévenir de son geste imminent.
Un équipage BAC se précipite à son domicile situé dans une petite commune du 91.
En cinq minutes, ils sont sur place. Il est déjà trop tard.
Inanimé et mortellement atteint d’une balle de son arme de service.
Trentenaire, célibataire, sans histoire, apprécié des collègues, il a décidé de passer de l’autre côté.
Le personnel du SAMU n’a rien pu faire.
Olivier F., 36 ans, était affecté en Brigade Judiciaire de Nuit (BJN) de Créteil (94).
Il était en arrêt de maladie depuis le 15 août dernier, ce terrible jour dont nous nous souviendrons à plus d’un titre…
Même si nous ne sommes pas en mesure de l’expliquer, nous respectons ton geste, Olivier, et ne le critiquerons en aucune manière.
Tu as choisi d’en terminer ainsi, nous le regrettons avec une grande tristesse et nous sommes nombreux à te pleurer.
Les autorités sont passées à ton domicile avant de rejoindre ton service. Les paroles de « réconfort » vont pleuvoir, les yeux vont couler. L’acte de l’horreur est commis… La Faucheuse est à nouveau passée par chez nous.
Nous sommes tristes et en colère.
Nos pensées vont vers les tiens, tes amis, tes collègues proches, les troupes qui font tourner cette institution qui souffre terriblement.
Tu nous as laissés quelques mots de ton désarroi tout près de toi…😔😔
#ReposeenPaix frérot.

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SOURCE  (Merci Yann Bourguignon)