
Il avait dénoncé la menace islamiste dans une lettre ouverte quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine.
« Quand l’État démissionne, est-ce que moi, je peux encore enseigner? » L’affaire Didier Lemaire a occupé les médias télévisés étrangers jeudi.
Ce professeur de philosophie de Trappes, dans les Yvelines, placé sous « protection policière », avait dénoncé la menace islamiste dans une lettre ouverte quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine.
Didier Lemaire dit être « un peu en colère » et aimerait un soutien à la mesure de « ce combat qu’il ne veut pas abandonner (…) Alors si en plus on m’accuse de créer le problème car on est dans le déni… »
Depuis ses déclarations du week-end dernier sur BFMTV, l’enseignant a reçu quelques appels de politiques, comme la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, une dizaine de messages bienveillants de ses collègues, mais aussi des critiques, des démentis qu’on lui oppose. Et même une plainte pour diffamation.