Voilà, trois jours que le Président de la République #EmmanuelMacron a passé, ici à #Marseille, en #Provence, pour annoncer un énième grand plan pour cette ville sulfureuse. Après un été meurtrier à coups de règlements de compte sur fond de trafic de stupéfiants, et à moins de huit mois de l’élection Présidentielle, le Chef de l’Etat prend le problème #Phocéen à bras le corps à coups de déclarations chocs et de millions d’euros sortis du chapeau. ( Comme quoi, le pays se porte bien vu qu’il y a encore autant d’argent.) Mais je reviens sur l’une de ses déclarations. « Les quartiers Nord sont une chance pour Marseille »! La preuve n’est plus à faire mais je la redonne, nos politiciens, comme nos magistrats d’ailleurs, sont vraiment déconnectés de la réalité pour sortir de telles inepties! Le Président sait-il ce que sait que d’être un citoyen, honnête, et de devoir vivre dans ces quartier au milieu de cette « racaille » qui terrorise jour et nuit le quotidien ?

Sait-il ce que cela fait que de devoir montrer pâte-blanche à des trafiquants de drogues à des check-point devant leur résidence la peur au ventre? Sait-il ce que cela fait de rentrer dans le hall de son immeuble complètement délabré, laissé à l’abandon par le bailleur ou le propriétaire et dont l’odeur et un mélange de cannabis, d’urine, de chicha, etc…? Ce ne sont pas d’honnêtes travailleurs et/ou des personnes du troisième âge qui en sont les responsables.

Donc quand j’entends notre Président scander que « les quartier nord sont une chance pour Marseille » tel le vieil adage politicien, « la jeunesse est une chance pour la France », je suis dubitatif. De quelle jeunesse veut-il parler? D’une jeunesse éduquée par des parents avec des repères tel que le bien, le mal, les droits et surtout les devoirs, instruite par l’état ou d’une jeunesse en manque d’éducation familiale et d’instruction de la part de l’état, en manque de repère qui ne sait que parler de ses droits mais qui n’a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais ses devoirs? Donc non! Pour le moment, notre jeunesse, dans son ensemble, n’est pas une chance pour la France sauf si les choses changes radicalement. Mais pour cela, il faut tout reprendre à la base. Déjà, arrêtons de dire « Education Nationale » mais disons, « Instruction Nationale »! Car c’est aux familles d’éduquer et à l’état d’instruire. Et la sémantique à toute son importance. N’ayons pas peur de demander des comptes aux familles aussi. De jeunes enfants, voir très jeunes, condamnés pour divers délits et même pour des crimes, il faut que les parents en répondent pénalement. C’est la loi déjà! Pourquoi autant de jeunes enfants sont déscolarisés alors que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans? Pourquoi deux jeunes adolescents de quatorze ans et un enfant de huit an sont impliqués, en tant que victimes, dans un règlement de compte sur fond de trafic de drogue à plus de 23 heures ?

N’ayons pas peur de remettre les instituteurs et les professeurs au travail et leur interdir toute idéologie politique et/ou religieuse! Ils sont là pour instruire nos enfants pour qu’ils s’élèvent dans la vie, pour apporter de la culture générale, pas pour faire du prosélytisme et des grèves à rallonge !

N’hésitons plus à faire réparer ce qui a été cassé, détérioré, etc…. et tant que ce n’est pas fait, pas de prestations sociales! Et arrêtons, aussi, avec les peines de complaisance. Fin des rappels à la loi car nul n’est censé ignorer la loi! Fin des remises automatiques de peines! Fin des prisons « club med » ! Il faut qu’un condamné purge sa peine entièrement et pleinement et qu’il n’ait pas envie de retourner en prison.

Et pour finir, instaurons la responsabilité pénale des magistrats. Comme nos amis de l’éducation nationale, il faut les remettre au travail et leur interdire toute idéologie politique et/ou religieuse. Pourquoi un membre des Forces de l’Ordre a sa responsabilité pénale d’engagée lors de l’exercice de ses fonctions et, à fortiori quand il commet une faute professionnelle alors qu’un magistrat ne l’a pas. Pourtant, la preuve n’est plus à faire que ces derniers ont commis pléthore d’erreurs ces dernières années, sans être inquiétés pénalement. Il faut que les victimes ne soient plus « coupables » d’êtres des victimes et les coupables des « victimes » de la société! Les magistrats, aussi, sont là pour défendre les honnêtes citoyens.

Les membres des Forces de l’Ordre ne demandent qu’a travailler et qu’à appliquer les lois existantes! Pas d’en voter de multiples pour calmer l’opinion publique et noyer le poisson. Si l’on veut s’en sortir, il faut simplement avoir la volonté de le faire. Arrêtons d’avoir peur d’une minorité hurlante et n’ayons pas peur de reprendre les choses à la base! Comme le disait si bien le Président Américain JFK, « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays »! Je n’ai pas parlé, volontairement, des politiciens. Car pour moi, et je n’y étais pas favorable avant, il faudrait passer à l’obligation du vote. Ce qui aurait pour conséquence de reconnaitre le vote blanc et, donc de pouvoir faire renouveler le paysage politique Français et faire, donc, émerger de nouvelles têtes qui sauront qu’elles n’ont pas le droit à l’erreur et au « foutage de gueule » !

Nicolas GUILLOTIN

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