Paris coupé en deux. Alors que Jean-Luc Mélenchon a raflé lors du premier tour de l’élection présidentielle dimanche 10 avril les arrondissements de l’est, en sus de la petite couronne, Emmanuel Macron règne en maître sur l’ouest. A l’exception notable d’un irréductible, le 1er arrondissement. Dans cette zone pourtant cossue, le candidat « insoumis » affiche une large avance, recueillant 34,54 % des suffrages, contre seulement 29,8 % des voix pour le président sortant. Une anomalie qui s’explique en grande partie par le vote des détenus par correspondance, centralisé… place Vendôme, au ministère de la Justice.