Bernard Petit et Joaquin Masanet comparaîtront à Paris cet automne. Le premier a toujours nié avoir trahi le secret d’une enquête.

Au terme d’une enquête de près de huit ans, la justice va finalement devoir trancher sur l’une des plus troublantes affaires qui ont malmené la police judiciaire parisienne (PJPP) lors de la décennie passée. Treize personnes sont renvoyées devant le tribunal judiciaire de Paris du 12 septembre au 5 octobre prochains, mais c’est le sort de deux d’entre elles qui retient l’attention. Aujourd’hui âgé de 66 ans, Bernard Petit a dirigé la PJPP de décembre 2013 à février 2015. Il est poursuivi pour « révélation d’informations sur une enquête à une personne susceptible d’y être impliquée » et « violation du secret de l’instruction ».

Figure du syndicalisme policier, Joaquin ­Masanet, 69 ans, est visé pour le recel de la dernière infraction mais aussi dans un autre volet distinct lié à sa fonction de président de l’Anas, une association d’entraide sociale destinée aux policiers, pour « trafic d’influence », « faux et usage de faux » et « abus de confiance ».

L’article du Journal du Dimanche ici

(Merci Fabrice Guérault)