
Un commandant qui exerçait par intérim dans une brigade du département comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Compiègne pour harcèlement sexuel. Il a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
« J’ai même pensé à arrêter la gendarmerie, car je n’acceptais pas ce comportement. On est là pour lutter contre ça et on le vit à l’intérieur de l’institution. » Devant le tribunal de Compiègne, Audrey (les prénoms des victimes ont été changés) se remémore le climat délétère qui régnait entre elle et son tuteur au sein d’une brigade de gendarmerie de l’Oise, entre mai et août 2022. La jeune femme décrit des faits de harcèlement sexuel, pour lesquels Bruno S., alors commandant de cette brigade par intérim, comparaît à la barre ce mardi.