TÉMOIGNAGES – L’État propose actuellement de rendre les armes non déclarées, provenant d’un héritage. Certains s’y opposent par méfiance. D’autres, pour ne pas briser une tradition familiale.

Certaines prennent la poussière dans un carton au grenier, d’autres trônent au-dessus de la cheminée du salon… Depuis vendredi et jusqu’au 2 décembre, le ministère de l’Intérieur a lancé une opération «d’abandon simplifié d’armes à l’État» afin de récupérer ou d’enregistrer les armes non déclarées conservées dans les foyers français. Au-delà des cinq millions de détenteurs d’armes légaux, le pays compte entre cinq et six millions d’armes héritées ou trouvées non déclarées, selon des estimations du ministère de l’Intérieur. Durant cette semaine, les volontaires peuvent déposer armes à feu, armes de poing, armes blanches ou petites munitions dans l’un des 300 «armodromes» provisoires et ce, sans risquer de poursuites.

L’article du Figaro ici