Les condamnations sont systématiquement supérieures ou égales aux réquisitions du parquet. «Il est complètement taré», s’emporte à la sortie de la salle d’audience le conseil d’un des condamnés à plusieurs années de prison ferme. Un autre avocat, fataliste : «C’est Skurtys.»

Du propre aveu des avocats habitués à plaider face à lui, Tony Skurtys n’est pas particulièrement désagréable en audience. Celle à laquelle nous assistons ne fait pas exception. Pas de remarque superflue ou de haussement de voix. Quelques traits d’humours sur les luxueuses marques de montres volées, ou encore sur le lexique utilisé par l’homme accusé de trafic de stupéfiants.

L’article de Libération ici