
🔴 A voir demain sur @CNews : le témoignage saisissant d’un surveillant pénitentiaire dont la résidence à Nanterre a été attaquée par une vingtaine d’émeutiers déterminés durant la nuit du vendredi au samedi 1er juin.
Les émeutiers ont débarqué vers 2h15 du matin, dans une résidence du domaine pénitentiaire de Nanterre, où vivent des familles rattachées aux ministères de la justice et de l’Intérieur. Ils s’en sont pris à coups de mortiers d’artifice et de pavés aux logements et voitures des résidents, dont des surveillants pénitentiaires.
Les résidents, dont beaucoup avaient leur fenêtre ouverte à cause de la chaleur, ont été réveillés par le bruit des mortiers et le choc des projectile. Un enfant d’environ 8 ans qui logeait au 1er étage de la résidence, et qui s’est approché de la fenêtre, a failli prendre un pavé en pleine tête, et s’en trouve encore très marqué. Il a finalement été évacué vers un autre étage pour être mis en sécurité.
Une vingtaine de résidents se sont mobilisés entre eux, et procurés des bars de fer ou batte de baseball, pour défendre leur résidence et aller au contact des émeutiers. Plusieurs voitures ont été dégradés/incendiés, tout comme le hall de la résidence.
Face à la détermination des résidents, les émeutiers ont finalement pris la fuite à bord de voitures et scooters venus en renfort. Une véhicule a néanmoins continué à tourner toute la nuit autour, contraignant les résidents à mener des rondes.
Les résidents ont fait installer ce samedi des plaques de bois sur la porte en verre de l’immeuble attaqué pour combler les impacts. La police devait sécuriser les lieux cette nuit, mais aurait finalement renoncé faute d’effectifs. Une cellule psychologique a été ouverte, et les résidents se tiennent prêt, cette nuit encore, à affronter d’éventuels émeutiers.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Nanterre aurait par ailleurs été reconnu dans la rue et dépouillé, quelques jours auparavant. A l’intérieur du centre pénitentiaire, les détenus surfent sur la situation actuelle pour déclencher des sortes d’émeutes, comme le montre des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Plusieurs membres de cette résidence ont porté plainte aujourd’hui, selon la victime contactée par @Cnews.