Un avocat était toujours ce jeudi en garde à vue dans les locaux de la police aux frontières, à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle, dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction de Bobigny. Cet avocat du barreau de Seine-Saint-Denis a été interpellé mercredi matin, chez lui, à Paris.

L’enquête, qui a démarré en 2011 s’attache à comprendre les rouages et démasquer les acteurs d’un présumé réseau d’immigration clandestine en provenance des Philippines.

Ce réseau aurait permis à des femmes de se rendre en France ou au Danemark, moyennant 7.500 € le passage, pour devenir nourrice ou employée de maison dans les beaux quartiers de la capitale.

Une vague d’interpellations avait eu lieu en juin 2012 en province et en Ile-de-France.

Cet avocat est déjà poursuivi dans le cadre d’une autre affaire pour aide au séjour, cette fois pour une filière d’immigration clandestine en provenance du Maghreb. « Le dossier est totalement vide », assure Me Schinazi, qui défend les intérêts de l’avocat dans les deux affaires. Selon lui, les avocats n’ont pas à rendre compte des conditions dont ils recrutent leur clientèle.

SOURCE : LE PARISIEN