toul-suicide-en-prison-1489673449Crachats, insultes, intimidations. Les surveillants de prison disent connaître ça au quotidien. L’huile bouillante peut aussi faire partie du lot de menaces proférées, sans passage à l’acte pour autant. Il n’empêche, en mars, un élève gardien en a été victime à Aiton, en Savoie. Ce lundi, c’est un surveillant du centre de détention de Toul qui a connu le même sort.

A 13 h 15, ouvrant la porte des cellules de cet établissement comme il l’a fait des milliers de fois en dix ans de carrière, Alain a reçu une casserole d’huile bouillante en plein visage. Premier réflexe : il a refermé la porte pour cloisonner l’individu et l’empêcher de nuire à nouveau. Il a ensuite porté la main à ses lèvres pour tenter d’atténuer la brûlure, puis a donné l’alerte. Une caméra-vidéo a filmé la scène.

« J’ai couru m’asperger d’eau. Un collègue m’a dit d’aller à l’infirmerie où le médecin m’a pris en charge. Il m’a aiguillé vers mon médecin traitant. » Verdict ? Alain est brûlé au second degré dans la partie basse de son visage, principalement au niveau de la bouche.

Vingt-quatre heures après l’agression, ses blessures enduites d’une épaisse couche de vaseline et de pommade antiseptique le démangent et le brûlent toujours. Ses yeux ont heureusement été épargnés. Son médecin l’a arrêté dans un premier temps jusqu’au 28 août, mais il ne sera pas guéri pour autant……Cliquez ici pour lire la suite

(Merci Maître Confucius)