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LETTRE OUVERTE – Nantes, le 29 Juillet 2019

MIGRANTS : QUI SONT LES VRAIES VICTIMES ?

Depuis des mois, les médias alertent l’opinion publique sur la situation catastrophique des migrants en France.

Les politiques et collectivités locales quant à eux se disent être très largement mobilisés aux côtés des acteurs associatifs afin de défendre, d’aider et soutenir les migrants.

Toutefois, qui défend, soutient et aide les victimes des migrants en France ?

Car oui, ils font des victimes en France et tout le monde s’en moque, personne n’en parle.

Il est impossible de continuer Ă  se taire !

Des maisons et des vies saccagées, mais tout semble normal.

Le mardi 23 Juillet, je rentre chez moi, suite à un déplacement professionnel de 10 jours, dans la maison dont je suis locataire depuis plus de 5 ans et qui se situe route de Vannes à Nantes non loin de Beauséjour. Il est 18h30 quand je mets la clé dans la serrure et là étonnement … impossible de tourner la clé. Impossible de rentrer dans la maison.
J’inspecte rapidement les autres ouvertures … porte de garage fracturée, volets roulants forcés.

Je tente de soulever un volet fracturé afin de voir à l’intérieur et là nouvel étonnement … ma maison est occupée, une odeur pestilentielle se dégage du salon, je vois des bouteilles de vin, de bière, un désordre indescriptible.

J’appelle la police qui se déplace très rapidement et rentre dans la maison par la fenêtre fracturée.

Après quelques minutes, ils ouvrent la porte d’entrée de l’intérieur. Une clé était dans la serrure. Ils m’indiquent que la maison est squattée, que les personnes ont du sortir car toutes leurs affaires se trouvent à l’intérieur. Ils font le tour de la maison et au bout de 20 minutes, ils me laissent rentrer dans le logement afin que je puisse constater les dégâts.

La vision est indescriptible ! la maison est saccagée, les meubles sont détruits ou brulés par des cigarettes, une odeur atroce se dégage (urine, excréments, vomi), des mégots de cigarettes et de pétards partout, des déchets jonchent le sol, un matelas est dans mon salon, des valises, des cigarettes par terre, du linge de toilette souillé, ma chambre est une scène d’apocalypse (vomi sur les matelas, sang, sperme, beurre …), mes vêtements ont été volés, portés ou brulés… il y a des slips d’homme et chaussettes sales partout… aucun centimètre carrée de la maison qui en fait 100, n’est épargné.

Que pensez-vous que vous ressentiriez en voyant et sentant ce désolant spectacle ? Comment réagiriez-vous ?

Pour ma part, à ce moment précis, je suis dévastée ! tout est détruit !

La police fouille la maison et retrouve les papiers de certaines personnes qui squattaient depuis 10 jours (au dire de certains voisins, qui n’ont d’ailleurs pas trouvé étrange de voir des groupes de personnes investir la maison) mais aussi de la drogue, des téléphones portables, des valises d’objets volés lors de d’autres squats ou cambriolages.

Les squatteurs sont de migrants bien connus des services de police qui sont passés par le gymnase de Jeanne Bernard occupé depuis octobre 2018. Grâce aux différentes affaires laissées sur les lieux, la police réussit à identifier formellement au moins 2 personnes déjà très connues de leur service. Ces personnes sont arrêtées très régulièrement pour les même faits : violation de domicile, dégradation de bien privé, blessures aggravées…

Ces deux personnes ont été interpellées et mise en garde à vue. Malheureusement, ces migrants connaissent bien les ficelles de notre système judiciaire. Elles déclarent avoir 17 ans alors qu’elles en ont au moins 30. Etant mineurs, elles sont relâchées sans plus de poursuites que cela.

Elles quittent le commissariat et retournent squatter des maisons. C’est sans fin ! et on ne peut rien faire et personne ne dit rien.

Le mardi 23 Juillet, après le départ de la police qui m’ a demandé de venir porter plainte le lendemain, je me suis retrouvée seule face à cette maison saccagée, non sécurisée, sans logement, sans plus aucun bien personnel et désarmée sans savoir quoi faire.
J’ai contacté mon assurance afin de faire sécuriser la maison au moins pour la nuit afin d’éviter aux squatteurs de revenir, mais ce fut seulement pour une nuit…

Le lendemain, j’ai contacté le bailleur le cabinet Bertaud Graff afin qu’il fasse à son tour sécuriser la maison, mais aucune réaction de leur part. Ils sont totalement indifférents à la situation et se permettent même d’être désagréables.

Existe-t-il vraiment des notions de compassion et d’empathie chez ces gens ?

Aujourd’hui, je suis une femme de 37 ans, chef d’entreprise, qui s’est battue et a travaillé dur pour avoir tout ce qu’elle a, mais tout m’a été arraché.
Rien n’est récupérable.

Je n’ai plus de souvenirs, je n’ai plus de logement, je n’ai plus de vêtements, je me sens salie, je me sens abandonnée face à cette situation.

Les conditions sanitaires de ce logement sont déplorables : puces de lit, gâle, odeur d’urine, de vomi … qui peut retourner vivre là-dedans ?

Mais dans cette situation qui me soutient ? qui m’aide dans les démarches administratives ? qui m’aide à trouver un logement ? qui s’inquiète de mes conditions de vie ? qui va m’aider à surmonter ce traumatisme ?

Personne !

Personne ne répond à mes appels à l’aide, ni le bailleur, ni les pouvoirs publiques, ni les collectivités locales, ni les médias. Tout le monde semble préférer défendre les migrants !

Personne ne se sent concerné par mon histoire.

Mais le pire c’est que nous sommes plusieurs dans ce cas, victimes des migrants qui squattent nos maisons ! Ils sont délogés mais reviennent. Sans parler des riverains qui subissent un enfer depuis des mois autour du Gymnase du Lycée Jeanne Bernard.

Mais personne ne parle de nous, de notre détresse, de notre désarroi et de notre traumatisme.

Mais qui est responsable de cette situation ?

Les migrants ? les politiques ? les collectivités locales ? les associations de défense de migrants ?

Notre pays accueille des migrants, toutefois aucune infrastructure adaptée n’existe pour tous les accueillir. Certains viennent de pays en guerre ou opprimées mais d’autres pas.
Ils arrivent chez nous, dans le pays des droits de l’Homme pour certains espérant une vie meilleure, sans pour autant respecter nos lois, nos usages, nos coutumes et nos vies.

Ils sont logés dans des endroits bien souvent publics, ils bénéficient d’aides publiques, d’aides médicales publiques ou encore alimentaires… mais ce sont nos impôts qui paient tout cela ; ou alors ils squattent des propriétés privés et une fois de plus c’est le citoyen français qui doit payer !

Il faut également savoir que les associations les aident à investir les logements privés et à y rester.

Les politiques et collectivités locales (mairie de Nantes, mairie de Saint-Herblain, Préfecture, Région) les défendent et font en sortent de faire appliquer des règles d’indulgences et refusent de les expulser.

Par exemple, si vous vous faites squatter votre logement, sachez que vous n’avez que 24 heures pour les déloger par vous-même à Nantes. Au-delà vous devez entamer une procédure judiciaire afin de les faire quitter votre logement. Celle-ci peut prendre 1 an s’il y a une trêve hivernale sur cette période.

Qui est prĂŞt Ă  affronter cela ?

Parlons de la notion de liberté qu’ils viennent tous chercher chez nous.

Si nous reprenons les premiers articles du texte fondamental qui constitue notre démocratie, on comprend très vite que beaucoup de personnes en ont oublié le sens, en particulier les responsables de cette situation :

ARTICLE II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la libertĂ©, la propriĂ©tĂ©, la sĂ»retĂ©, la rĂ©sistance Ă  l’oppression.

>>>Je ne jouie plus de ces droits : ma liberté a été piétinée, ma propriété a été dévastée et je ne suis plus en sécurité.

ARTICLE IV
La libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la sociĂ©tĂ© la jouissance de ces mĂŞmes droits. Ces bornes ne peuvent ĂŞtre dĂ©terminĂ©es que par la loi.

>>> Des personnes au nom de leur liberté ont saccagé ma vie et tout ce qui m’appartenait.

Alors même que mes droits fondamentaux sont bafoués, qui me défend et m’aide ?

Personne !

Alors je renouvelle ma question initiale : qui sont les vraies victimes ? Migrants ou citoyens français ?

Il est plus que temps d’agir et d’oser défendre les citoyens français et non plus en priorité les migrants !