« Les tirs de LBD ont été faits à 8-9 m, très en deçà de la distance réglementaire, de surcroît au niveau de la tête », selon l’avocat d’un migrant blessé.

La police des polices s’empare du dossier. Une enquête de l’IGPN est en cours après une plainte déposée en janvier par un migrant érythréen de Calais affirmant avoir été victime d’un tir de LBD, a annoncé, mercredi 10 mars, le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

La plainte, révélée par Mediapart et Libération, a été déposée le 25 janvier et transmise à l’IGPN le 18 février. Elle rapporte que les CRS « ont tiré » sur un groupe d’une dizaine de migrants « avec des armes ressemblant à des LBD » (lanceurs de balles de défense), après des premiers « tirs de grenades lacrymogènes » pour les disperser alors qu’ils étaient sur leur « camp de vie » à Calais, le 11 novembre 2020.

« L’enquête devra d’abord déterminer quelle compagnie de CRS était engagée ce jour-là et vérifier les carnets de suivi devant être remplis lors de tout usage de LBD », précise Pascal Marconville, procureur de Boulogne-sur-Mer.

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