La Cour de cassation a estimĂ© qu’il « n’existait aucune disproportion entre la gravitĂ© de l’atteinte commise par l’agresseur et les moyens de dĂ©fense employĂ©s pour l’interrompre, l’empĂŞcher ou y mettre fin ».

La Cour de cassation a dĂ©finitivement validĂ© jeudi 4 avril le non-lieu accordĂ© au nom de la lĂ©gitime dĂ©fense Ă  un policier qui avait tuĂ© en aoĂ»t 2018 un jeune automobiliste Ă  Paris après un refus d’obtempĂ©rer.

Romain C., 26 ans, conduisait une voiture avec un dĂ©faut d’Ă©clairage dans le centre de la capitale et avait pris la fuite après avoir refusĂ© de se soumettre Ă  un contrĂ´le de police.

Le policier KĂ©vin G., alors âgĂ© de 23 ans, Ă©tait aussitĂ´t montĂ© Ă  l’arrière du scooter d’un particulier passant par lĂ  et l’avait pris en chasse, intimant Ă  plusieurs reprises Ă  Romain C. de s’arrĂŞter avant que l’automobiliste ne se retrouve bloquĂ© près de 2km plus loin.

Tir mortel au thorax

Le fonctionnaire, arme Ă  la main, l’avait alors sommĂ© de descendre de voiture mais le jeune homme avait fait marche arrière et percutĂ© le scooter. Le fonctionnaire a tirĂ© un coup de feu visant le bras, qui a blessĂ© mortellement l’automobiliste au thorax.

KĂ©vin G. a Ă©tĂ© mis en examen dans la foulĂ©e pour violences volontaires ayant entraĂ®nĂ© la mort sans intention de la donner par personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique, un crime passible de 20 ans de rĂ©clusion criminelle.

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