« Tu vas mourir. Tu peux mourir. C’est pas mon problème. »
Samedi rue Berger, des policiers de la BAC Paris Centre constatent une transaction de drogue entre un vendeur en scooter et un serveur d’un restaurant du coin. Après la transaction, le serveur reprend son service l’air de rien.
Voulant interpeller le dealer, les policiers positionnent leur voiture devant le scooter et le policier chauffeur ouvre sa portière.
Le dealer démarre en trombe, accroche et emporte avec lui le policier, le traîne sur près d’un demi km, fait des embardées et tente de l’écraser contre les voitures environnantes.
Malgré les SUPPLICATIONS du policier lui criant qu’il allait le tuer et qu’il lui suffisait de s’arrêter pour qu’il puisse se détacher, malgré les promesses de ne pas l’arrêter s’il lui laissait la vie sauve, cette crapule sans âme a continué, lui répétant qu’il n’en avait que faire de sa vie et qu’il fallait que ce policier MEURT.
Le collègue ne doit sa vie qu’au fait qu’il a finalement réussi à attraper et appuyer sur le frein du scooter, et s’est retrouvé projeté au sol sur 10 mètres avant d’heurter des rambardes. Le choc était si fort qu’il a généré des étincelles et éjecté son arme de l’étui.
Évidemment, le criminel est parti sans s’enquérir de l’état de notre collègue blessé, choqué, traumatisé.
Total soutien à Y., ce policier passé près de la mort à cause d’un voyou sans foi ni âme.
Comment expliquer que notre collègue n’ait eu que 1jour, 1 JOUR d’ITT ! Quand des mise en cause qui se rebellent durant le menottage bénéficient de + jours parce qu’ils ont bobo au poignet.
Comment accepter que pour rencontrer un psy aux UCMJ et établir les ITT psychologiques, il y a un an d’attente. À Paris même !
Comment pareil individu peut-il agir ainsi si ce n’est par conviction de s’en sortir face aux institutions ? En tout cas soutenu par une famille, qui ne vaut pas mieux que lui, complice, qui a tout fait pour permettre sa fuite. Heureusement en vain.
Grâce à la pugnacité des collègues enquêteurs de Paris Centre, grâce à la solidarité policière (il ne nous reste que ça), l’individu a été identifié et interpellé.
Il est temps d’appliquer une politique pénale ferme à l’égard des acheteurs afin qu’ils assument leur responsabilité dans la hausse de la violence de notre société narco-infestée.
(Merci Patrick)