Un policier se promenait en civil, avec sa nièce d’un an et demi dans une poussette, mercredi entre 8h30 et 9h00, quand il a entendu «des cris de femmes et des cris de voyous» près de l’arrêt de tram Porte de Bourgogne à Bordeaux, située à deux pas des lieux de l’attaque au couteau survenue début avril. «Je suis arrivée en trombe en confiant ma poussette à une femme. Deux mineurs isolés de type nord africains envoyaient des vélos sur la voie de tram pour l’empêcher de passer. Personne ne bougeait sauf deux femmes et l’un des deux s’approchait de l’une d’elles pour la taper.» Ni une ni deux, le policier en civil décline sa fonction et les somme d’arrêter. En vain.

«Il s’approchait trop près d’elle agressivement. Je n’ai pas attendu qu’il termine ce qu’il voulait faire. Il y a un temps pour le dialogue et un temps pour l’intervention», explique l’agent de la police nationale qui n’a pas hésité à en venir aux mains pour dérouter les deux individus.

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Alors que le policier en civil avait repris sa route pour conduire sa nièce chez son assistante maternelle, les deux individus sont revenus à la charge, à 150 mètres de la porte de Bourgogne. L’un d’eux tenait un long couteau de cuisine en main. Tirant la poussette en arrière pour la placer derrière lui et protéger l’enfant, le policier a alors immédiatement dégainé son arme de service et mis en joue ses agresseurs en leur intimant d’obtempérer. «J’avais l’impression qu’il essayait de se rapprocher de ma nièce dans la poussette. Heureusement qu’il a arrêté d’avancer, parce que j’aurais tiré», assume Arthur*, qui a porté plainte dans les heures qui ont suivi.

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