Quatre véhicules du GSRI ont été détruits par un incendie criminel à Montpellier dans la nuit du 20 décembre. L’enquête est confiée à la division criminalité organisée. Le groupement maintient ses patrouilles dans les quartiers.

Montpellier : quatre véhicules de sécurité résidentielle détruits dans un incendie criminel
Le GSRI, chargé de surveiller les logements sociaux de la métropole, a subi une attaque nocturne sur son site, relate Le Midi libre. La police judiciaire enquête sur cet acte d’intimidation.
Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 décembre, quatre véhicules du Groupement de sûreté résidentielle inter-bailleurs (GSRI) ont été entièrement détruits par les flammes. Les voitures stationnaient sur le parking du siège de l’organisation, à Montpellier. L’incendie a également endommagé les panneaux photovoltaïques installés sur le parking ainsi que le bâtiment principal situé à proximité.
Une plainte a été déposée dès le samedi. Le parquet de Montpellier a confié l’investigation à la division criminalité organisée du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ). Les enquêteurs travaillent actuellement à identifier les auteurs de cette dégradation volontaire.
Un dispositif créé pour sécuriser les résidences HLM
Le GSRI intervient depuis deux ans dans la métropole de Montpellier. Cette structure, constituée sous forme de groupement d’intérêt économique, associe sept organismes de logement social et la collectivité territoriale. Elle emploie 36 agents qui patrouillent quotidiennement entre 16 heures et 2 heures du matin dans environ trente résidences.
Le dispositif avait été lancé pour répondre aux problèmes d’incivilités, d’occupation illégale des parties communes et de trafics dans certains quartiers. Les équipes effectuent des rondes régulières et interviennent auprès des locataires confrontés à des difficultés liées à la tranquillité publique.
Des projets de développement pour 2026
Le directeur général du groupement, Steve Lefebvre, avait présenté en novembre les évolutions prévues pour l’année prochaine. Un numéro d’appel sera mis à disposition des résidents pour signaler des situations nécessitant une intervention. Une salle de commandement permettra également de mieux coordonner les déplacements des équipages sur le terrain.
Ces nouveaux outils visent à renforcer l’efficacité du dispositif et à améliorer la réactivité face aux sollicitations des habitants des logements sociaux.
Une réaction ferme face à l’acte criminel
Dans un communiqué diffusé le dimanche 21 décembre, le GSRI qualifie l’incendie de “tentative d’intimidation manifeste” visant une organisation qui “agit quotidiennement pour restaurer l’ordre et la tranquillité dans les quartiers”. La direction souligne que cette attaque démontre que ses actions “dérangent ceux qui cherchent à imposer des logiques de zones de non-droit”.
Le groupement affirme avoir reçu de nombreux messages de soutien provenant des résidents, des bailleurs partenaires, des élus et des institutions. Ces témoignages de solidarité confirment, selon l’organisation, “la légitimité de nos missions et l’utilité reconnue de notre action”.
Poursuite des missions malgré l’attaque
Le GSRI assure que l’incendie n’aura aucun impact sur ses activités. “Nous ne céderons ni à la pression, ni à la menace”, indique le communiqué. Les équipes restent pleinement mobilisées et les patrouilles se poursuivent normalement dans les résidences surveillées. Aucune interruption de service n’est prévue pour les habitants.
L’organisation affirme que cet acte “renforce notre conviction que notre présence est nécessaire, légitime et indispensable”. Le groupement promet de continuer à intervenir “avec rigueur, professionnalisme et fermeté” dans l’ensemble des secteurs où il est missionné.
(Merci Yann Bourguignon)








Évidemment les rondes du GSRI dérangent les délinquants
Bon courage Ă tous
Dans les logements sociaux de l’Est de la mĂ©tropole on subis vol et dĂ©linquance de vĂ©hicule. Et maintenant des intimidations des patrouilles, on doit faire tout nous mĂŞme ?