Un homme de 38 ans a été condamné à 30 mois de prison par le tribunal de Chartres pour huit agressions sexuelles commises entre juin 2024 et juillet 2025 aux abords des gares de trois communes d’Eure-et-Loir. Toujours masqué et vêtu de noir, il attaquait ses victimes par-derrière.

Un prédateur masqué écope de trente mois de prison pour huit agressions en Eure-et-Loir
Le tribunal judiciaire de Chartres a condamné lundi soir un homme de 38 ans à deux ans et demi d’emprisonnement pour une série d’agressions sexuelles commises pendant plus d’un an dans trois communes. Masqué et encagoulé, l’agresseur frappait systématiquement aux abords des gares, relate L’Echo républicain.
Une série d’attaques nocturnes durant treize mois
Entre le 14 juin 2024 et le 6 juillet 2025, huit femmes ont été victimes d’agressions sexuelles dans les communes de Maintenon, Hanches et Épernon. Lundi 22 décembre au soir, le tribunal judiciaire de Chartres a prononcé une peine de 30 mois de prison, dont six avec sursis, à l’encontre de l’auteur présumé de ces faits.
Placé dans le box des prévenus et encadré par deux surveillants pénitentiaires, le ressortissant turc de 38 ans a suivi l’intégralité de l’audience par l’intermédiaire d’une interprète, ne maîtrisant pas la langue française. Vêtu d’un pull bordeaux, les cheveux grisonnants, il a écouté l’énumération des faits qui lui sont reprochés.
Un mode opératoire identique
L’analyse des huit plaintes déposées par les victimes a révélé une constante troublante dans le modus operandi. Systématiquement habillé de vêtements noirs, dissimulant son visage sous une capuche et un masque chirurgical, l’individu procédait toujours de manière similaire.
La magistrate présidant l’audience a détaillé la méthode employée : l’agresseur approchait ses victimes par-derrière avant de les enlacer et de leur saisir la poitrine. L’une des huit plaignantes, présente lors du procès, a précisé dans sa déposition avoir subi des attouchements au niveau génital avant que la main ne remonte vers le haut du corps.
Des attaques ciblées près des gares
Les agressions se déroulaient principalement à la tombée de la nuit ou aux premières heures du jour, dans les zones situées à proximité immédiate des gares ferroviaires des trois communes concernées, ainsi que dans leurs centres-villes. Une des victimes a relaté avoir été agressée sur son parcours habituel entre sa salle de sport et son domicile, un trajet qu’elle effectuait à pied au moins cinq fois par semaine.
Une Mercedes grise repérée par les habitants
Au-delà de la similitude des attaques, un élément matériel a joué un rôle déterminant dans l’enquête. Un véhicule de marque Mercedes de couleur grise a été observé à plusieurs reprises lors des différentes agressions. Des riverains de la résidence Saint-Jean à Épernon, organisés via un groupe Facebook local, avaient notamment signalé la présence récurrente de ce véhicule et le comportement suspect de son conducteur. Ces témoignages ont contribué à l’identification du mis en cause.
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