Un gendarme de 36 ans incarcéré pour viol conjugal et évasion s’est suicidé le 26 décembre dans la prison de Brest. Troisième suicide dans cet établissement en 2025, ce drame clôt l’enquête judiciaire.

Drame à la maison d’arrêt de Brest : un gendarme se suicide en cellule
Un militaire de 36 ans, incarcéré pour viol conjugal et une tentative d’évasion, a été retrouvé mort dans sa cellule le 26 décembre, relate Ouest-France. Ce troisième suicide de l’année dans l’établissement pénitentiaire breton relance les interrogations sur les conditions de détention.
Un suicide le jour de Noël
La veille de Noël s’est achevée par un drame à la maison d’arrêt de Brest. Ce vendredi 26 décembre 2025, un gendarme âgé de 36 ans a mis fin à ses jours dans sa cellule. Le militaire, originaire du Morbihan, était incarcéré depuis le début du mois de décembre dans le cadre d’une affaire de viol conjugal.
Ce décès marque le troisième suicide recensé dans cet établissement pénitentiaire depuis janvier 2025. Les autorités pénitentiaires ont confirmé les faits sans fournir de détails supplémentaires sur les circonstances exactes du passage à l’acte.
Des accusations graves de viol conjugal
Le gendarme appartenait à la compagnie de Pontivy et faisait l’objet de poursuites pour viol sur conjointe. Cette affaire particulièrement sensible avait conduit à son placement en détention provisoire après plusieurs rebondissements judiciaires.
L’enquête menée par les autorités compétentes devait déterminer les circonstances précises des accusations portées contre lui.
Une évasion spectaculaire suivie d’une nouvelle arrestation
L’affaire avait pris un tournant inattendu le 3 décembre dernier. Lors de son audition dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Lorient, le mis en cause était parvenu à s’échapper. Cette évasion en plein interrogatoire avait déclenché d’importantes recherches dans le secteur.
Les forces de l’ordre avaient finalement réussi à localiser et interpeller de nouveau le fugitif. Le 10 décembre 2025, il était placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Brest. L’évasion constituait un chef d’accusation supplémentaire dans son dossier judiciaire.
Des conséquences juridiques immédiates
Ce suicide entraîne automatiquement l’extinction de l’action publique. Conformément aux règles de procédure pénale, le décès du mis en examen met fin à toutes les poursuites engagées à son encontre. L’enquête judiciaire se trouve donc close sans possibilité de jugement.
Les victimes présumées et leurs avocats se trouvent privés de la possibilité d’un procès. Cette issue tragique laisse de nombreuses questions en suspens sur les faits initialement reprochés au gendarme décédé.
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