Un habitant de Lestrem a été condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal de Béthune pour des actes zoophiles commis sur trois chevaux en août 2024. Interdiction définitive de détenir des animaux.

Haras de Lestrem : un homme condamné pour zoophilie sur trois équidés
Un habitant du Pas-de-Calais a comparu devant le tribunal correctionnel de Béthune pour des actes de zoophilie commis dans un centre équestre, relate La Voix du Nord. La juridiction a prononcé une peine d’emprisonnement avec sursis et une interdiction définitive de détenir des animaux.
Un témoin alerte les propriétaires
Dans la soirée du 15 août 2024, une riveraine du haras observe depuis sa fenêtre des agissements suspects. Elle aperçoit un individu en train de commettre des actes sexuels sur plusieurs chevaux présents dans l’établissement équestre. Immédiatement, elle intervient verbalement pour faire cesser ces faits.
L’homme, âgé de 29 ans et résidant à Lestrem, prétend alors ne rien faire de répréhensible. Le mari de la témoin décide de laisser un message écrit aux responsables du haras pour les informer de la situation. Selon les déclarations recueillies, le prévenu faisait déjà l’objet d’une interdiction d’accès à l’établissement imposée par l’ancienne gestionnaire des lieux.
Des preuves accablantes découvertes lors de l’enquête
Suite au dépôt de plainte des propriétaires, les forces de l’ordre placent le suspect en garde à vue. L’examen de son téléphone portable révèle des éléments troublants : des images à caractère sexuel impliquant des animaux ainsi qu’un historique de navigation vers des sites internet pornographiques spécialisés dans ce type de contenus.
Lors de l’audience du 16 décembre devant le tribunal correctionnel, le prévenu adopte une position ambiguë. Il admet partiellement les faits concernant deux des chevaux mais conteste certains éléments du dossier. Interrogé par la magistrate présidant l’audience, il peine à justifier son comportement et évoque des pulsions incontrôlables. Il indique avoir pris rendez-vous avec un psychologue sans pouvoir expliquer l’origine de ses actes.
Une prise de conscience insuffisante selon le ministère public
La représentante du parquet souligne que le prévenu ne mesure absolument pas la gravité de son comportement. Les propriétaires des équidés, présents dans la salle d’audience aux côtés de l’avocat de la Société Protectrice des Animaux, témoignent des perturbations comportementales observées chez leurs animaux depuis ces agressions.
La loi prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à trois années d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour de tels agissements. Le tribunal a prononcé une condamnation à douze mois de prison avec sursis probatoire d’une durée de deux ans. Cette mesure est assortie de l’obligation de suivre un suivi psychologique.
Des interdictions définitives prononcées
La juridiction a également ordonné le versement de dommages et intérêts aux parties civiles pour le préjudice subi. L’homme écope d’une interdiction d’approcher le périmètre du haras concerné. Plus lourd de conséquences, il ne pourra plus jamais détenir d’animal, quelle qu’en soit l’espèce. Son propre cheval fait l’objet d’une mesure de confiscation immédiate.
Le condamné dispose d’un délai de dix jours pour former un recours en appel devant la cour d’appel de Douai s’il conteste la décision rendue par le tribunal de Béthune.
(Merci Rudy van Cappellen)
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C’est impensable, affolant…
Il faut ĂŞtre complètement abruti, dĂ©gĂ©nèrĂ© pour agresser des chevaux, ou autres animaux… C’est grave…
Il a quoi dans le cerveau cet individu….